Notre manifeste
Offrez-vous des parenthèses de liberté
Le remède au « trop d’écrans » n’est pas dans la dénonciation et la culpabilisation des usagers, mais dans la redécouverte des multiples formes du lien social.
Serge Tisseron (1)
Le constat est clair
61 % des Français (85% des adolescents), ont le réflexe de consulter leur mobile ou leur tablette dès le réveil.
50 % des Français (76% des adolescents) consultent leur portable toutes les 10 minutes.
Enfin, moins glamour : 46 % des Français vont aux toilettes avec leur smartphone. (2)
Le constat est clair : les écrans ont envahi nos vies, pour le meilleur et pour le pire !
Isolement, anxiété, troubles de la vision, de l’attention et du sommeil, risques d’obésité… les dangers d’une surconsommation d’écrans ne sont plus à démontrer. Ils font l’objet d’une abondante littérature.
Si la plupart des études ou des articles de presse alertent sur les dangers encourus par les plus jeunes, les risques d’addiction et la nécessité de reprendre en main notre temps et notre liberté nous concernent tous.
Des solutions existent
Privilégier les activités collectives sur celles qui isolent, favoriser les échanges créatifs, proposer des ateliers qui mobilisent nos cinq sens et nos dix doigts, les pistes sont nombreuses et réjouissantes.
DEUX HEURES, c’est la durée idéale pour s’accorder une pause loin des écrans, pour se découvrir des talents cachés, pour entreprendre une activité manuelle, sportive, ludique, culturelle… entre amis, entre collègues ou en famille. Une pause pour se retrouver, prendre soin de soi et des autres, une pause pour reconquérir son attention et s’offrir une parenthèse de liberté.
Moins d’écrans, c’est plus de vie (3), plus de partage, plus d’interactions sociales et familiales. Autant de raisons qui rendent évidente et nécessaire la création de DEUX HEURES SANS ECRAN.
Deux grands axes de développement
Notre projet se développera autour de deux principaux axes.
1 – Créer, promouvoir et sélectionner les meilleures activités « sans écran » pour les enfants et les adultes.
Jeux de piste et visites ludiques, cours de cuisine, ateliers jardinage, offres de bénévolat, sélection Do It Yourself, bricolage, jeux de société ou lecture, pauses bien-être ou sportives… voici quelques-unes de nos propositions. Et cette liste n’est pas exhaustive, nous et nos partenaires avons bien d’autres idées à développer !
2 – Proposer une information de qualité pour apprendre à se déconnecter, apprivoiser les écrans et réapprendre à faire autre chose.
Le champ rédactionnel est vaste concernant notre rapport aux écrans, leurs dangers (ou la manière d’en tirer parti) et les risques de la surconsommation d’objets connectés. Nous nous entourerons de spécialistes pour fournir une information de qualité accessible au plus grand nombre.
A nous de jouer !
Loin de diaboliser les outils numériques, nous savons aujourd’hui que leur utilisation raisonnée constitue une priorité.
Alors à nous de jouer ! A nous de faire des propositions concrètes et originales, à nous de soutenir les acteurs qui luttent déjà contre la surconsommation d’écrans, tout en apportant notre pierre concrète à l’édifice.
Plus qu’un concept ou un mot d’ordre, Deux heures sans écran est une mission que nous allons accomplir ensemble en nous efforçant de la rendre vivante, ludique et joyeuse…
(1) Serge Tisseron, 3-6-9-12 (Apprivoiser les écrans et grandir), Editions érès (2018)
(2) Etude AXA Prévention, octobre 2019
(3) Michel Desmurget, la Fabrique du crétin digital, Editions du Seuil (2019)
Archives
Essayer de vous souvenir de la dernière fois (nuits exceptées) où vous avez passé deux heures sans écran.
3 – Participer activement, et de manière transversale, à un indispensable écosystème « sans écran »
De manière autonome ou en partenariat, nous proposerons également des interventions dans les entreprises et les écoles sur les thèmes de la déconnexion et du rapport aux écrans.
Pour compléter et affirmer notre engagement, nous envisageons la création (ou la promotion) de défis sans écran. Ces actions pourront être menées en partenariat avec les associations œuvrant déjà sur ce terrain.
Il est également envisagé de labelliser des lieux emblématiques accueillant du public (bars, salles de concert, etc.) et d’y proposer des temps et des activités « sans écran ». Comme pour les défis sans écran, nous pourrons nous appuyer, pour davantage d’efficacité, sur les actions qui existent déjà en la matière.
Et pour éloigner des écrans, quoi de mieux que des propositions concrètes permettant notamment de retrouver le plaisir du collectif ?
Alors, on se met en mode avion et on profite…
DEUX HEURES SANS ECRAN permettra donc de participer à ce combat de manière active et constructive.
Nous pourrons ainsi assurer à nos missions un champ d’action plus large tout en créant d’indispensables interactions familiales et sociales.